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Il était une fois une grand-mère. Elle était petite, pleine d'entrain et légèrement potelée, avec des cheveux blancs, et elle avait normalement un beau sourire contagieux. Lorsqu'elle était plus jeune, elle avait été scientifique et avait toujours aimé la nature et la beauté que le monde avait à offrir.
En vieillissant, elle a continué à apprécier les merveilles de l'environnement, mais elle a commencé à se sentir triste et angoissée par le changement du monde qui l'entoure.
Le climat est devenu plus extrême. Les gens et les animaux sauvages meurent dans les incendies de forêt, les inondations et les sécheresses qui se multiplient à mesure que la température de la planète augmente. L'avenir de ses enfants et petits-enfants bien-aimés et de toutes les générations suivantes est menacé de catastrophe, car le changement climatique provoqué par l'homme commence à modifier l'environnement et met en danger l'avenir de l'humanité.
Ce qui la rendait également triste, c'est que les gens souffraient tant. L'injustice et l'inégalité sont partout. La vie est tellement plus dure pour les personnes les plus pauvres qui connaissent les problèmes qui ont commencé à affecter son monde : mauvaise santé, mauvaise alimentation, isolement, dépression, chômage et manque général d'espoir pour l'avenir.
Mais cette grand-mère avait un rêve.
Le rêve d'un monde meilleur où les gens pourraient vivre leur vie avec espoir et la possibilité de réaliser leur potentiel. Elle rêvait d'un monde fondé, non pas sur l'acquisition de "choses", mais sur les valeurs d'attention et de compassion, avec des communautés où les gens pourraient s'épanouir et se soutenir mutuellement. Un monde où les gens prennent soin de la planète et de son environnement et ne prennent que ce qui est nécessaire.
En tant que scientifique, elle savait que ce monde était possible, même si les gens devaient s'adapter aux changements climatiques qui existaient déjà. Elle a imaginé un monde où les émissions à l'origine des problèmes seraient réduites à zéro et où de nombreux emplois de qualité seraient créés dans le cadre de la restructuration d'une nouvelle société, tandis que les communautés et les pays discuteraient ensemble pour construire un monde d'égalité et de possibilités qui fonctionnerait pour tout le monde. Elle savait que ce ne serait pas facile.
Mais surtout, elle savait que ce rêve ne deviendrait réalité que si tout le monde y travaillait.
La partie la plus importante de son rêve était que
des millions de personnes comprennent que ce rêve ne peut se réaliser que si
elles contribuent à le créer. Si elles se sentaient suffisamment concernées pour
agir, pour être prêtes à changer leur mode de vie et pour pousser les
politiciens à effectuer les changements nécessaires pour transformer la
société.
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